Le Démiurge
Bruno Schulz, écrivain et peintre, artiste complet de l’entre-deux-guerres, est longtemps resté mal connu du grand public. Aujourd’hui, nous ne pouvons nier son influence. Beaucoup d’artistes, qu’ils soient dans le domaine littéraire, pictural ou théâtral, revendiquent cet héritage. Plusieurs sujets se télescopent dans cet univers schulzien, autour de la folie, de la féminité, des origines et de l’identité ; autour du démiurge et de sa créature, de l’artiste et de la naissance de l’art… Le Démiurge se situe aux limites de la recherche théâtrale, musicale, plastique et corporelle. C’est un théâtre très physique – gestuelle, danse, musique, arts plastiques, objets –, dans lequel le texte existe mais n’est pas le plus important. Le travail sera en partie chorégraphié : corps dansant, corps en mouvement…
La scénographie du spectacle s’inspire directement des écrits du Bruno Schulz, on y trouve de vieux objets et meubles, comme un lit à roulettes, un mannequin de couture ou une machine à coudre. Le Démiurge est un spectacle sur le processus de création et la façon dont on devient artiste. Ici, la « camelote » – bouts de ficelle, carton, toile de jute… – devient la matière artistique, et le mannequin la métaphore de l’artiste qui cherche à fixer l’éternité.
Avec Yola Buszko, comédienne, Serge Kantorowicz, peintre
Conception et mise en scène Aneta Szynkiel
Distribution en cours
Dessins Erick Remy, Bruno Schulz
Création graphique Peggy Baunay